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Portraits de pratiquants

17 mars 2018
jeanlouiszorer

Le PAC, depuis les débuts

Jean-Louis Zorer

L’atterrissage au PAC

Bon, en ce temps-là, des loups et toutes sortes de créatures rodaient dans Paris et plus particulièrement dans le 5e.
Élèves dans une petite école du quartier près de Mouffetard, en janvier 19xx Marc, Dominique Arnaud et moi, on se dit qu’on doit se faire une activité physique et que l’aïkido s’y prête bien.
Coup de chance, il y a un cours au dojo de la rue Amyot.
On se pointe un mardi soir et on demande à l’enseignant si on peut assister à un cours en observation. Il nous répond, de manière assez sèche, qu’on ne peut pas regarder comme ça un cours, il faut s’inscrire, etc., etc.

Un peu dépités (l’inscription était assez chère pour de pôv étudiants), on remonte les marches du dojo Amyot. En haut, on voit une affichette proposant d’autres cours d’aïkido dans le cadre de l’OMS du 5e (c’était déjà le PAC mais ce n’était pas affiché). Les cours ont lieu le lundi et le vendredi.
On y revient le vendredi et là, ce n’est plus la même histoire.

On tombe sur une petite bonne femme avé l’accent du Midi qui nous invite à regarder sans problème. « Hé les petits, c’est bien de regarder mais la prochaine fois vous feriez mieux de monter pour essayer » (avé l’accent du Midi je vous dis ! :) :) :). Ça, c’était Nanou.
Pas de bol, Arnaud partait la semaine suivante pour un an sous les drapeaux en Allemagne.
On y est retournés la semaine suivante.
On a récupéré Arnaud à son retour, un an plus tard (mais il en avait déjà fait un an à Villejuif).

Depuis, ça n’a jamais arrêté.

La pratique

Ce que j’y trouve d’essentiellement plaisant, c’est la liberté de la pratique et la diversité apportée par chaque pratiquant.
L’esprit aussi est important. Il n’y a pas de volonté de vaincre, de s’imposer : juste d’accompagner son partenaire et de le maîtriser sereinement en situation de Tori ou de suivre et aider son partenaire à progresser en situation d’Uke.
Dans les deux situations, c’est nous-mêmes qui progressons.
Il n’y a pas de compétition car le seul adversaire à surpasser c’est soi-même (j’en avais déjà l’expérience lors de mes années de karaté Shotokaï dans une MJC).

Le quotidien

Bon, là il y a un risque de sortir les banalités d’usage. Mais dans une très grande part, elles sont réelles.
La sincérité en aïkido ; l’aïkido c’est irimi-atemi. Dans la vie de tous les jours, cette tournure d’esprit conduit à s’exprimer de façon sincère dans ses relations professionnelles ou privées. Et ça se ressent.
La confiance en soi (bon là, ça commence les clichés), mais il est vrai qu’en arrivant à contrôler sa propre posture, on développe sa confiance, son assertivité (hô ! le gros mot !).

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