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Portraits de pratiquants

17 mars 2018

L’aïkido, un bonheur à faire découvrir au plus grand nombre

François Delcombre

Alors que j’étais adolescent, j’avais par hasard assisté à une démonstration d’aïkido et j’avais été vivement impressionné par le côté aérien et féerique du spectacle. Pris par d’autres activités, je n’avais pas eu l’occasion d’essayer, mais ces images étaient restées gravées dans un coin de ma mémoire. Aussi, arrivé en préretraite, je n’ai évidemment pas raté l’occasion quand on m’a proposé de venir essayer dans le cadre d’un cours pour seniors débutants.

Tout de suite, j’ai été séduit par ce que les anciens montraient : comment, sans utiliser aucune force, on arrivait à déséquilibrer un adversaire, uniquement en étant placé au bon endroit et en faisant le geste juste. Et cela avec apparemment une telle facilité… Évidemment, après, pour reproduire ce geste, c’est une autre paire de manches. Mais, dès les premiers cours, il y a toujours quelques moments où on arrive à avoir des sensations, où on se rend compte qu’il s’est passé quelque chose, que le geste encore maladroit que l’on vient de faire a produit des effets que l’on n’aurait pas imaginé quelques semaines auparavant.

Quand ça marche, on serait presque tenté de dire que c’est « magique » ! Plus prosaïquement, découvrir à un âge déjà avancé que son corps a des facultés que l’on ignorait jusqu’ici a quelque chose éminemment réconfortant et motivant. Et puis, même si souvent on a l’impression de ne pas progresser aussi vite qu’on le voudrait, déjà pendant qu’on est sur le tatami on se « vide la tête », on oublie tous ses soucis et problèmes, et on se sent toujours mieux physiquement et mentalement mieux après le cours qu’avant.

Et, si j’assume totalement que notre art soit né sur les champs de bataille où s’étripaient les samouraïs, pour moi l’aïkido tel que nous le pratiquons aujourd’hui c’est l’école de la non-violence, et j’ai la faiblesse de penser que le monde tournerait sûrement mieux si une majorité de la population le pratiquait.
J’ai commencé dans un club près de chez moi mais, après quelques années de pratique, j’ai choisi de rejoindre le Paris Aïkido Club parce que j’ai apprécié son ouverture d’esprit à toutes les écoles et à tous les styles de pratique, contrairement à certains clubs qui préfèrent vivre repliés sur eux-mêmes.

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